Résumé :
|
Une valise oubliée dans la gare de Strasbourg ; la police ferroviaire réagit vite ! Capucine, la propriétaire, confuse, se fait incendier par le gradé, sous les yeux de Bloom, chien détecteur, et de son maître Adrien, ancien combattant du Mali atteint de stress post-traumatique. Capucine, effondrée, vient d’apprendre que sa jeune sœur Adélie arrête médecine pour s’occuper du climat ! Après la mort accidentelle de leurs parents, la grande sœur, fidèle au souvenir de son père chirurgien, s’était consacrée à l’éducation de la cadette. Adrien, obsédé par son terrible passé, se retrouve avec Capucine dans le même cabinet psychiatrique…
Par portraits juxtaposés, Agnès Ledig (Se le dire enfin, les Notes février 2020) construit peu à peu les drames vécus par les deux héros, avec péripéties et conséquences successives. Le chien, un amour, crée des liens profonds entre deux êtres à la fois puissants et vulnérables. Progression dans leur connaissance mutuelle sous les regards attendris de leurs psychiatres (mari et femme dans la vie), et dans leurs projets d’avenir, au milieu d’une nature harmonieuse qui leur parle : tout un tricotage d’éléments qui s’agencent avec des commentaires de témoins, des échanges de textos, des poèmes. Un livre joliment écrit, d’amour des êtres et de la nature, antiraciste… et bon pour le moral. (E.B. et A.Le.) &&&
|