Résumé :
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Au cours d’une fête à thème déguisée, un invité enveloppé d’une cape bascule depuis le balcon du cinquième étage et se tue. Après enquête, on conclut à un accident. Quelques semaines plus tard, un autre convive meurt en tombant du haut d’une rue en escalier. Le doute s’installe. L’assassin, terrifié à l’idée que l’on retrouve sa trace, multiplie les fausses pistes. Mais surtout, il cherche à comprendre ce qui le pousse à commettre de tels meurtres.
Quelle conscience peut avoir un névropathe de ses actes ? À quel moment l’équilibre instable entre contrôle et pulsion est-il rompu, d’où cela vient-il ? Autant de questions posées par le parcours douloureux d’un homme à la fois le jouet de ses phantasmes et submergé par la culpabilité. Il explore toutes les causes possibles de cette colère aveugle qui le saisit dans certaines circonstances précises. Le texte accompagne sa lente descente en enfer, entre déni et remords, au rythme obsessionnel de l’énumération. On retrouve cette façon si personnelle qu’a l’auteure de trouver les mots, de les enchaîner en une multiplicité d’images, de sensations et de regards (Brèves de solitude, Les Notes novembre 2021). L’interrogation sur l’origine du mal, sur les ombres qui poursuivent ceux qui croient n’être plus rien, s’exprime à travers les voix inspirées des poètes et des chansonniers pour redonner avec une infinie délicatesse une part d’humanité à ceux qui sombrent. (A.Lec. et A.K.)
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