Résumé :
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Elle raconte sa triste enfance dans un village du sud de la France où la seule personne aimante est sa grand-mère. Elle vit comme une ombre au milieu d’une famille toxique, un père lâche, une mère haineuse, un oncle manipulateur et violent qui la viole impunément depuis sa puberté. Lorsqu’elle s’enfuit à Paris, rêvant d’études à la Sorbonne, elle évolue dans une faune interlope. Elle tombe amoureuse d’Orcel, un Malien immigré qui meurt dans la tuerie du Bataclan, puis de Makenzy, un pervers narcissique, qui la pousse à bout.
C’est une autobiographie masquée que livre Makenzy Orcel (Les immortelles, Les Notes novembre 2012). Deuxième volet d’une trilogie, Somme humaine est un projet ambitieux, écrit dans une langue boursouflée, un style décousu, et qui accouche d’un message rébarbatif. Quelques envolées sur Dieu, la condition humaine et féminine éclaircissent un peu le sombre tableau de la société française contemporaine. Tout y est condamnable, sinistre et détestable : les hommes grossiers, drogués, prédateurs et égocentriques, les femmes putes et victimes, les sdf et les immigrés laissés pour compte… tous les clichés sont présents dans cette mélopée incantatoire souvent illisible. (V.A. et M.S.-A.)
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