Résumé :
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Mara et ses deux cousins, jeunes rejetons Malaussène, tentent de récupérer l’homme d’affaires Georges Lapietà et son fils Tuc qu’ils ont kidnappés pour une performance artistique, mais passés ensuite aux mains d’une bande de dangereux malfrats. Voyous, flics et membres de la vaste tribu familiale se croisent dans un tourbillon d’aventures épiques. Un certain Pépère, vieillard multi-criminel, exerce son emprise malfaisante.
Daniel Pennac (La loi du rêveur, Les Notes, décembre 2019) signe le huitième et dernier volet de la saga commencée dans les années 80. Les figures, toujours pittoresques, se succèdent, celle en particulier du vieux monsieur qui forme à l’excellence criminelle et à tous les trafics une armée de jeunes gens. Son calme inquiétant et sans pitié contraste avec les courses poursuites et les fusillades où se mêlent allègrement policiers et voyous. La tribu familiale, toujours aussi foutraque, toutes générations confondues, se serre les coudes et affronte sans peur les pires trafiquants, au nom de la Vérité et de la Justice. L’auteur s’en donne à cœur joie dans ce bouquet final : il faut accepter de se perdre dans les situations rocambolesques sans lien apparent et la foison de personnages. De rebondissements en rebondissements, ce n’est qu’à la toute fin que les pièces du puzzle se mettent en place dans cette comédie déjantée. (A.-M.Gi. et M.-N.P.)
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