Résumé :
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Philippe Delerm (Et vous avez eu beau temps ? Les Notes, février 2018) adore New York qui est pour lui LA Ville. Il n’y est jamais allé et il tient à dire qu’il n’ira pas – pour garder intact cet amour qu’il s’est peu à peu construit par une véritable collection : photos, chansons, récits, œuvres cinématographiques ou théâtrales, témoignages et autres… C’est d’abord un instituteur qui lui a montré les premières photos de gratte-ciels ; il s’évade ensuite avec les chansons de Bob Dylan et de Simon & Garfunkel, les films de Woody Allen, la lente création de West Side Story, les livres de Charles Dickens, de Hans Andersen, de Paul Auster et de George Simenon, et la liste serait longue… Et il crée son propre « vécu » de tous les quartiers de la ville, de ses monuments et de ses célèbres buildings, qu’il voit et respire comme son esprit le lui dit. Le lecteur peut être surpris par la quantité de témoignages et de documents divers qu’il a consultés, en étalant un peu trop sa grande connaissance littéraire. In fine, on n’apprend pas grand chose de plus sur New York – que tellement de Français connaissent. Et pas qu’eux, et pas tous, bien sûr ! Mais si Philippe Delerm se décidait à franchir l’Atlantique, peut-être en reviendrait-il avec un amour plus personnel et original ? (P.B. et B.T.)
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