Résumé :
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Julia, 10 ans, et ses parents vont passer les deux mois d’été dans un phare des îles Shetland que son père doit automatiser. Sa mère, biologiste marine, en profite pour tenter d’approcher un requin du Groenland, une espèce rare, et mener des recherches sur sa longévité exceptionnelle. Mais son humeur, tantôt exaltée, tantôt sombre, inquiète la fillette…
Le récit est fait à hauteur d’enfant, d’une écriture fluide, le vocabulaire marin traduisant les émotions en harmonie avec l’atmosphère particulière de cet endroit isolé. Peu à peu, des indices révèlent l’étrangeté du comportement maternel et cette lente progression en renforce le caractère sournois et angoissant. L’inquiétude du père et le sentiment d’insécurité de la fillette, jusque-là admiratrice inconditionnelle de sa mère, deviennent palpables. La mer est très présente bien sûr, mais aussi le ciel et les étoiles. Et les magnifiques illustrations à l’encre – noir, camaïeu de gris et touches jaunes comme le ciré de la maman – nous plongent dans ces espaces infinis, peuplant des pages de texte de silhouettes de requins ou d’oiseaux. Elles accompagnent la poésie des rêves de Julia retranscrits en italique. Des mots simples abordent des thèmes graves : santé mentale, harcèlement, quête d’identité. Un récit initiatique touchant qui invite les enfants à exprimer leurs peurs et à chercher leur propre chemin. (M.-C.G. et M.-J
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