Résumé :
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L’humanité s’est fourvoyée dans un labyrinthe de problèmes dont ni l’Occident ni ses adversaires ne peuvent seuls la sortir. La suprématie de l’Occident a été vivement contestée au cours des deux derniers siècles par trois grands pays. Le Japon qui à l’ère Meiji (en 1868) se distingue par ses exploits guerriers, puis économiques. C’est le premier pays d’Asie à défier la Russie, la Chine, la Corée jusqu’aux États-Unis… un exemple pour les autres pays d’Orient qui, fascinés, cherchent à l’imiter. La Russie soviétique et communiste qui, avant de s’effondrer, a constitué longtemps une menace sérieuse. La Chine, avec une idéologie forte et dévastatrice, qui force l’admiration aujourd’hui avec son formidable développement économique, son poids démographique et son essor international. En face, l’Europe, colonisatrice, peine à s’imposer et les États-Unis, quatrième grand pays, formidable puissance, tente d’imposer son leadership mais a du mal à résoudre ses conflits internes.
Amin Maalouf (Le naufrage des civilisations, Les Notes avril 2019) propose son point de vue sur les enjeux et les conflits jusqu’à la guerre en Ukraine et envisage un match final cataclysmique entre la Chine et les États-Unis. Une synthèse facile à lire mais souvent trop narrative. Le récit remplace l’analyse que l’on voudrait plus nourrie d’arguments économiques et politiques. Les conclusions, notamment celles relatives à l’écologie, paraissent plaquées, sans parvenir à convaincre faute d’être étayées. (V.A. et A.Be.)
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